Contrairement à l’Éco-prêt individuel, la réalisation d’une seule action de travaux permet d’être éligible à l’Éco-prêt copropriété (CCH : R.319-16 I 1° / liste des travaux éligibles). Le montant du prêt sera alors de 10 000 € au maximum par logement affecté à l’usage d’habitation et utilisé ou destiné à être utilisé en tant que résidence principale. Ce montant peut aller jusqu’à 30 000 € par logement si le syndicat de copropriétaires décide de réaliser trois actions de travaux ou d'atteindre une performance énergétique globale minimale.
Un seul éco-prêt peut être consenti par bâtiment de la copropriété.
Un copropriétaire souhaitant souscrire à l’Éco-prêt copropriété peut bénéficier en outre d’un Éco-prêt "complémentaire" pour financer les travaux sur son propre logement. Le montant de l’Éco-prêt complémentaire cumulé avec sa participation à l’Éco-prêt copropriété ne peut cependant excéder 30 000 € au titre d’un même logement.
Copropriétés concernées (CGI : art. 244 quater U I 1 et VI bis)
Sont éligibles à l’éco-prêt copropriété, les immeubles en copropriété achevés avant le 1er janvier 1990 en métropole et dont au moins 75 % des quotes-parts sont compris dans des lots affectés à l’usage d’habitation utilisés ou destinés à être utilisés à titre de résidence principale.
Depuis le 1er janvier 2015, pour les logements situés en Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte, la condition liée à leur ancienneté est étendue à ceux dont le permis de construire a été déposé avant le 1er mai 2010 (loi de finances pour 2015 du 30.12.14 : art. 14).
Par ailleurs, il est nécessaire que la copropriété ait régulièrement voté en assemblée générale la réalisation de travaux d’économies d’énergie et le recours à l’Éco-prêt copropriété (cf. § Autorisation du syndicat des copropriétaires).
Enfin, la loi de finances pour 2016 (art. 108) a créé une nouvelle forme d’Éco-prêt, l’Éco-prêt « Habiter Mieux » : ce dernier concerne les travaux améliorant la performance énergétique du logement et ayant ouvert droit, dans le cadre du programme « Habiter Mieux », à une subvention accordée par l’Anah ainsi qu’à la prime FART (Fonds d’aide à la rénovation énergétique destiné à améliorer la performance énergétique des bâtiments et de lutter contre la précarité énergétique).